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Signes avant-coureurs pour l'entourage

Signes avant-coureurs pour l'entourage - Centre féminin du Saguenay

Le ou la partenaire violent(e):

  • Rabaisse et dénigre constamment la victime, même sous forme de blagues;
  • Parle beaucoup plus que la victime et domine la conversation;
  • Surveille la victime tout le temps, même au travail;
  • Empêche la victime de vous voir;
  • Empêche la victime de faire des sorties;
  • Agit comme si la victime lui appartenait, manifeste de la jalousie, parfois excessive;
  • Rabaisse les membres de famille et les proches de la victime;
  • Tient des propos sexistes ou stéréotypées sur les hommes et les femmes;
  • S’énerve facilement;
  • A une faible estime de soi camouflée sous une attitude arrogante ou prétentieuse;
  • A du mal à accepter la critique;
  • A du mal à reconnaître ses erreurs et a tendance à blâmer les autres;
  • N’a pas les mêmes attentes envers ses fils que ses filles;
  • Cache les accessoires (vêtements, maquillage, bijoux, médicaments, etc.) de son ou sa partenaire trans qui lui permettent d’exprimer son identité de genre;
  • Limite l’accès de la victime aux accessoires qui lui permettent de gérer une limitation fonctionnelle ou de traiter une condition médicale.

La victime:

  • A un comportement différent quand son ou sa partenaire est présent;
  • Semble mal à l’aise de s’exprimer en sa présence;
  • A changé depuis qu’elle est en couple;
  • Donne l’impression de « marcher sur des œufs » en sa présence;
  • Trouve des excuses ou banalise les comportements de son ou sa partenaire;
  • Manque de confiance en elle, minimise ses réussites ou est très critique envers elle-même;
  • Devient agressive ou se met en colère quand on lui partage nos soupçons;
  • Semble être malade plus souvent et s’absente du travail;
  • Essaie de masquer ses blessures;
  • Trouve des excuses à la dernière minute pour ne pas vous rencontrer ou elle essaie de vous éviter lorsqu’elle vous rencontre dans la rue;
  • Semble triste, seule, repliée sur elle-même et craintive.

Quoi faire si je suis témoin? 
 

1. Demeurez présent.e dans la vie de la victime: éviter à une victime de se retrouver isolée dans sa relation, c’est améliorer sa sécurité et celle de ses enfants.

2. Soyez conscient.e du potentiel de danger. Il est primordial de respecter les décisions de la victime face à sa relation et face au partenaire, puisque le danger d’escalade est bien réel.

3. Aidez la victime à se faire sa propre idée de la situation. Une victime de violence conjugale se fait imposer une vision de la situation par le partenaire violent, ce qui peut brouiller sa perception de la situation et fait en sorte qu’il lui est souvent difficile de voir la violence pour ce qu’elle est. Pour aider, il faut faire le contraire et s'efforcer de ne pas imposer notre propre perception de la situation. On va plutôt essayer de soutenir la victime afin qu'elle tire ses propres conclusions, sans aucune forme de pression.

4. Soutenez la victime dans la reprise de pouvoir sur sa vie. Une victime de violence conjugale a de moins en moins le droit d’exercer son libre arbitre et de faire ses propres choix. Le fait de lui offrir de l'information et de respecter les choix qu’elle fait pour elle-même et pour ses enfants est donc très important, et ce même quand on ne comprend pas ses choix, ou qu'on aurait fait un choix différent pour soi-même.

5. Contrez les effets de la violence sur la victime. Communiquer son respect et renvoyer une image positive d’elle-même à la victime permet de contribuer à préserver son intégrité psychologique et à augmenter sa résilience.

6. Offrez votre soutien et facilitez l'accès aux ressources en violence conjugale. Offrir de l’aide, de l’information et des ressources à une victime permet de lui redonner du pouvoir sur sa vie, à la condition de respecter les choix qu’elle fait par la suite. Une victime pourrait choisir de ne pas accepter une ressource ou une offre d'aide, mais le fait même d'avoir accès à l'information ou de savoir que l'aide est disponible fait une différence.

7. Soyez vigilent.e de ne pas être instrumentalisé.e par l'agresseur contre la victime. Les proches sont fréquemment ciblés par les comportements de violence par proxy. C'est le cas lorsqu'un partenaire violent tente d'influencer leur perception de la victime ou de la situation par le mensonge ou la manipulation, dans le but d'isoler la victime ou de créer des conflits.

8. Évitez de vous sentir impuissant.e. Validez auprès de la victime si elle souhaite que vous fassiez quelque chose pour elle. Si elle répond oui, aidez-la à trouver réponse au besoin exprimé. Si elle répond non, sachez que ce que vous faites déjà répond à ses besoins actuels.

Référence: Voir la violence. SOS Violence conjugale.